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Négociation immobilière

Garantie Zéro Conditions Suspensives : la botte secrète pour bien négocier

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Marion
Mis à jour le 2 octobre 2024
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Dans le contexte immobilier actuel, savoir bien négocier le prix d’un bien peut vous permettre de faire des économies significatives. Pierre Chapon, co-fondateur de Pretto, le sait bien. Dans le podcast La Martingale de Matthieu Stefani, il partage ses meilleurs conseils en matière de négociation, et livre sa botte secrète pour rassurer n’importe quel vendeur. On vous résume les points clés de son interview.

Taux en baisse : quelles prévisions d’ici fin 2024 ?

Après une montée en flèche en 2023, les taux d’intérêt se sont enfin tassés. Aujourd’hui, le meilleur taux pour un crédit sur 20 ans est à 3,42 % contre 4,44 % en novembre 2023.

Pour rappel, cette hausse des taux avait évincé bon nombre de ménages de l’accès à la propriété, en réduisant considérablement leur capacité d’emprunt.

Exemple :
Quand un taux d’intérêt augmente de 1 point, la mensualité augmente de 10%, réduisant d’autant la capacité d’achat. Ainsi, pour une mensualité à 1000€ à un taux à 1%, cette mensualité passe à 1300€ avec un taux de 4%.

Heureusement, cette baisse va continuer de s’accentuer. Pierre Chapon précise qu’une diminution progressive est attendue jusqu'à la fin de 2024, favorisée par une concurrence accrue entre les banques.

Il conseille cependant de ne pas attendre que les taux baissent davantage avant d’acheter, les prix des biens risquant de remonter en flèche. En effet, dans plusieurs villes déjà, on observe des prix qui commencent à se stabiliser et même parfois à ré-augmenter.

“Il est préférable d’acheter un bien immobilier quand les prix sont bas, en espérant renégocier son prêt ultérieurement, plutôt que d’attendre une baisse significative des taux d’intérêt.”

Pour le co-fondateur de Pretto, le bon acheteur est celui qui achète quand il y a moins de concurrence sur le marché… en négociant efficacement le prix d’achat ! Une stratégie qui a fait ses preuves, puisque les moyennes des marges de négociation sont actuellement de l’ordre de 8 %. Au pic de la crise, il y a même eu des marges allant jusqu’à 15 %.

Un levier considérable pour les acheteurs dont il ne faut surtout pas se priver.

Oser la négociation : comment proposer un prix inférieur ?

Mais comment oser négocier ? L’un des obstacles les plus fréquents est la peur de proposer un prix plus bas. Pierre Chapon recommande de surmonter cette appréhension, car même si un refus est possible, cela peut ouvrir la voie à une contre-proposition plus avantageuse.

“Il ne faut pas hésiter à faire des offres à 15 ou 20 % en dessous du prix affiché. Même si cela peut paraître risqué, cela ouvre le dialogue et permet de tester la flexibilité du vendeur.”

Bien sûr, il est essentiel d'initier cette négociation avec respect et diplomatie en s'appuyant sur des éléments concrets que vous pourrez soumettre au vendeur : état du bien, prévision de travaux, comparaison avec d’autres biens similaires dans la zone…

Rassurer le vendeur sur son financement

Préparer son dossier de financement

Au-delà des bons arguments, l’un des leviers majeurs qui va permettre de rassurer le vendeur est votre dossier de financement.

En effet, avoir une attestation de financement déjà sécurisée peut renforcer votre position et faire pencher la négociation en votre faveur. Les vendeurs préfèrent souvent un acheteur fiable et prêt à agir, même à un prix inférieur, plutôt qu’un acheteur qui propose le prix demandé, mais dont le financement est incertain.

Mettez toutes les chances de votre côté avec l’attestation de financement Pretto et entamez vos négociations dans les meilleures conditions !

La botte secrète : la garantie zéro conditions suspensives

En France, le droit immobilier protège les acheteurs avec des clauses suspensives, permettant de sortir d’un deal si le prêt n’est pas obtenu. Cependant, ces clauses créent une incertitude pour les vendeurs, notamment dans un marché baissier où les ventes se font plus rares. Toute perte de temps peut donc représenter un manque à gagner pour le vendeur.

Pretto a développé une offre qui permet de lever cette condition pour garantir l’obtention du financement : la garantie zéro conditions suspensives.

Dans le cadre de cette garantie, c’est Pretto qui couvre l’indemnisation si jamais le prêt n’est pas obtenu (à hauteur de 5 et 10 % du prix du bien). Une garantie rassurante pour le vendeur qui atteste du sérieux de votre dossier et permet souvent de négocier une baisse de prix plus importante.

Bon à savoir :

Cette offre n’est réservée qu’à quelques dossiers clients particuliers (résidences principales, résidences secondaires et investissement locatif).

Elle est rendue possible grâce aux études poussées réalisées par Pretto, permettant de prédire l’obtention d’un prêt.

Les frais de cette Garantie Zéro Conditions Suspensives correspondent à un montant équivalent à 1% du montant de votre acquisition (soit 2000 € pour un bien à 200 000 € par exemple).

5 conseils clés pour mener à bien votre négociation immobilière

  1. Analyser le marché : Comparez les prix des biens similaires dans la zone et prenez en compte les tendances du marché pour savoir si les prix sont en baisse ou en hausse.

  2. Évaluer l'état du bien : Estimez les éventuels travaux à réaliser. Cela peut être un levier de négociation important si des rénovations sont nécessaires.

  3. Bien cerner la situation du vendeur : La motivation du vendeur est souvent un point décisif. Un vendeur pressé de conclure la transaction (divorce, succession…) sera généralement plus enclin à accepter une négociation. Il est donc essentiel d’enquêter discrètement sur sa situation.

  4. Apporter des arguments concrets au vendeur : Montrez ce que le vendeur a à gagner en acceptant votre offre : de la certitude (pas de garanties suspensives par exemple), de l’arrangement (garder ses meubles, ajuster la date d’entrée…). Bref, trouvez un point de valeur chez le vendeur qui ne vous coûtera pas très cher mais pourra faire la différence.

  5. Montrer son sérieux : Prouvez que vous êtes prêt à acheter et à aller au bout du deal, notamment avec un dossier de financement solide.

Comment négocier dans des zones tendues ?
  • Repérer des biens moins visibles : explorer des biens moins mis en avant, parfois surévalués mais en vente depuis longtemps, où la marge de négociation peut être plus grande (vieilles annonces)
  • Aller chercher des biens au-dessus de son budget : avec les marges actuelles de négociation autour de 8 %, on peut se permettre d’aller chercher des annonces jusqu’à 15 % au-dessus de son budget. Cela ouvrira de nouvelles opportunités.
  • Anticiper les phases du marché : Comprendre les cycles du marché immobilier est essentiel. Pierre Chapon conseille d’acheter pendant des périodes moins actives, où les vendeurs sont plus ouverts à la négociation.

Négocier le prix d’un bien immobilier ne s’improvise pas. Cela nécessite de bien connaître le marché, d’être prêt à argumenter et de sécuriser son financement en amont. Pour retrouver l'intervention complète de Pierre Chapon, rendez-vous sur le podcast La Martingale ou sur toutes les plateformes d’écoutes.

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