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Valorisation immobilière

MaPrimeRénov’ : ce qui bouge en 2024

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Alexandra
Rédigé le 5 janvier 2024
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Qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions… Vous avez peut-être entrepris quelques travaux de rénovation  ? Si c’est le cas, ces quelques lignes pourraient vous intéresser. MaPrimeRénov’, ça vous dit quelque chose ? Chez Pretto, on reste en alerte sur les nouvelles directives du Gouvernement à ce sujet depuis quelques semaines et on peut désormais vous en dire un peu plus. Au programme, une incitation à faire des travaux de plus grande envergure pour améliorer considérablement les performances énergétiques.

MaPrimeRénov’ : de quoi s'agit-il ?

MaPrimeRénov’ est une aide financière de l’État destinée aux travaux de rénovation énergétique. Elle est accessible à tous les propriétaires depuis 2021. Pour en savoir plus, consultez notre guide complet sur MaPrimeRénov’.

Globalement, qu’est-ce qui change avec MaPrimeRénov’ en 2024 ?

Si vous avez prévu d’isoler uniquement vos fenêtres ou votre toiture, ne comptez plus sur MaPrimeRénov’. En 2024, vous devrez ajouter un autre type de rénovation pour votre passoire thermique, le but étant de gagner au moins 2 classes sur celle qui a été diagnostiquée pour votre logement via le DPE. Cette mesure vise à pousser les ménages à entreprendre des travaux d’envergure, qui ont beaucoup d’impact sur la performance énergétique du logement.

En somme, le but de cette « nouvelle » MaPrimeRénov’ sera de boucher un maximum de trous d’air de votre passoire énergétique en réalisant deux installations minimum en isolation et une en ventilation pour un logement plus sain.

Classé F ou G, votre logement ne fera plus l’objet d’une rénovation énergétique légère ou partielle comme cela pouvait être le cas les années précédentes. Des travaux d’ampleur seront bel et bien à prévoir, ils deviennent même obligatoires si vous souhaitez bénéficier de cette aide !
Exemple
Les combles d’Évelyne et Jean-Marie doivent être isolés, c’est une certitude ! Mais pour bénéficier de cette aide, ces propriétaires d’un pavillon construit en 1990 devront ajouter un autre poste dans leur processus de rénovation énergétique. Ils hésitent encore entre la pose d’un poêle à granulés, d’un poêle à bois ou encore d’une pompe à chaleur. Cependant, ils savent d’ores et déjà qu’une VMC permettant de renouveler l’air intérieur vicié doit être également installée.
Actualisation

En 2024, les ministères de la Transition écologique et du Logement ajustent leurs plans sous la pression des professionnels du bâtiment. Le budget de MaPrimRénov’ passe de 600 millions à 1,6 milliard, mais les rénovations lourdes sont repoussées à 2025. Cette année, l'accent est remis sur des travaux plus simples, comme l'isolation ou le changement de fenêtres. Contrairement aux prévisions initiales, le remplacement du chauffage n’est plus obligatoire pour bénéficier de l’aide.

70 000 € maximum de travaux pris en charge

C’est le montant maximum alloué aux ménages les plus modestes pour ne plus avoir à subir les aléas d’un logement mal isolé. La condition ? Cette aide pourra atteindre jusqu’à 90 % des 70 000 € de travaux réalisés.

Petit plus pour les ménages aux revenus modestes et très modestes qui pourront bénéficier d’une avance de 70 % du montant de leur prime avant le début de leurs travaux.

Les changements opérés pour MaPrimeRénov’ 2024 ont pour but de franchir un cap encore plus grand, pour que les passoires énergétiques notées F voire G parviennent à obtenir une classe B ou C après travaux de réno, soit un saut de 4 classes. Pour financer le reste des travaux, le Gouvernement mise sur l’obtention d’éco-PTZ, sachant que les économies d’énergie réalisées grâce aux travaux devront normalement rembourser les mensualités. Ça se tente, non ?
Exemple
Évelyne et Jean-Marie font donc isoler leurs combles et ont opté pour un poêle à bois. Ils font partie des ménages dits « modestes » et souhaitent gagner 2 classes, leur logement étant classé D. Leur plafond de dépenses éligibles est de 40 000 €, ils seront alors remboursés par MaPrimeRénov’ à hauteur de 60 % de leurs travaux.

Mais encore ?

En 2024, des assistants à la maîtrise d’ouvrage, chacun nommé Mon Accompagnateur Rénov’, aideront obligatoirement les ménages dans le choix de leurs travaux de rénovation et de leurs artisans lorsqu’il s’agira de travaux d’ampleur (conformément à la loi Climat et résilience promulguée en août 2021). Le but étant de pouvoir compter sur un interlocuteur de confiance, mais aussi d’éviter les escroqueries de faux entrepreneurs qui ont fortement sévi en 2023 !

MaPrimeRénov’ 2024 met aussi l’accent sur le remplacement des chaudières à fioul ou à gaz par des pompes à chaleur air-eau, des pompes géothermiques ou par un raccordement à un réseau de chaleur urbain. Le montant de cette aide passe ainsi de 1 000 à 2 000 € en fonction des revenus.

La copro n’est pas mise de côté !

Les copropriétés sont elles aussi à l’honneur dans les nouveautés 2024 des aides à la rénovation énergétique ! Les conditions pour pouvoir en bénéficier ? Votre copropriété doit posséder au moins 75 % des lots dédiés à l’usage d’habitation principale, le gain énergétique des travaux doit atteindre au moins 35 %. Enfin, la copro doit être immatriculée (et à jour !) au registre national des copropriétés.
Bon à savoir

Ces modifications apportées à MaPrimeRénov’ s’inscrivent dans le cadre de la loi de finances 2024. Et d’autres dispositifs impactant l’immobilier sont concernés. C’est le cas du dispositif Pinel, dont la fin est bien confirmée pour le 31 décembre 2024. Mais aussi le PTZ élargi et un nouvel abattement fiscal sur la plus-value de la vente de terrain à bâtir.

Pour information, le dispositif du PTZ a été prolongé jusqu’en 2027. Le barème du PTZ voit également la création d’une quatrième tranche de revenus éligible au dispositif (entre 37 000 et 49 000 euros). L’objectif : élargir l’accès au PTZ à 6 millions de Français supplémentaires.

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