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Année 2024

Pourquoi 2025 est l'année de l'embellie pour les futurs proprios ?

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Charlotte
Rédigé le 10 janvier 2025
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Alors que l’heure est aux bonnes résolutions et à la galette des rois, le marché immobilier retrouve des couleurs. Entre un contexte économique favorable, la baisse des taux et de nouvelles perspectives, c'est l'occasion idéale de sortir notre boule de cristal et de vous livrer nos prédictions pour le marché immobilier 2025 !

Taux : après la pluie, le beau temps

Depuis plusieurs mois, les taux immobiliers se rapprochent désormais des 3 %, une évolution que Pretto avait anticipée dès janvier 2024. Une excellente nouvelle pour ceux qui aspirent à devenir propriétaires : leur capacité d’emprunt repart enfin à la hausse après des mois de baisse. Certes, elle n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise, mais les progrès sont bien réels.

Prenons un exemple concret : en janvier 2024, un couple gagnant 4 000 euros par mois et 25 000 euros d’apport pouvait emprunter 257 362 euros sur 25 ans avec un taux (hors assurance) de 4,29 %. Un an plus tard, en janvier 2025, ce même couple peut emprunter 288 851 € euros, grâce à des taux plus favorables (3,20% en janvier 2025). Cela représente une augmentation de 12% de leur capacité d’emprunt. Et dans certaines villes de France, cette hausse de la capacité d’emprunt se transforme en pièce à vivre supplémentaire : +11m² à Strasbourg, +12m² à Lyon ou encore +12m² à Rennes.

Pour ceux dont les projets immobiliers étaient suspendus, de nouvelles perspectives s’ouvrent enfin. Les crédits sont plus facilement accessibles et les banques, plus que jamais prêtes à séduire de nouveaux clients, proposent des taux de plus en plus attractifs.

Mais ce n’est pas tout ! La Banque Centrale Européenne poursuit sa stratégie de baisse des taux directeurs pour soutenir l'économie, avec un objectif clair : équilibrer l’inflation à 2 %. Les prévisions sont optimistes et l’inflation devrait se stabiliser à 1,5 % d’ici juin 2025 (selon l'INSEE). Cela laisse entrevoir une nouvelle baisse des taux directeurs d’au moins un point au cours du premier semestre.

Mais alors que penser de l’instabilité politique en France ? Bien qu’elle ait semé quelques doutes sur les taux, le marché immobilier emprunte un chemin résolument plus favorable, même lors des moments les plus incertains de 2024. En bref, les planètes s’alignent et les conditions sont plus que favorables pour obtenir un crédit immobilier.

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L’heure de la renégociation
La baisse des taux immobiliers, c’est une belle opportunité pour concrétiser vos projets immobiliers, mais aussi pour renégocier votre prêt ! Si vous avez souscrit votre crédit à des taux plus élevés, c’est le moment de faire le point.

Mais attention : pour que la renégociation soit vraiment intéressante, il faut un écart d’au moins 0,7 point entre votre ancien taux et les taux actuels. Sortez les calculettes !

Marché immobilier 2025 : des prix qui risquent de repartir à la hausse

Quand les taux baissent, c’est souvent un signal pour l’immobilier : selon la prévision des prix 2025, ils vont suivre une trajectoire de stabilisation avant de repartir à la hausse. Et sur ce point, les experts sont clairs : la baisse des prix est derrière nous. Lors d’une conférence de presse le lundi 6 janvier, Charles Marinakis, Président du réseau Century 21 France, a annoncé sans détour que “la baisse des prix de l’immobilier ancien, ce sera (déjà) terminé en 2025.”. Selon lui, les prix de l’immobilier ancien devraient grimper de 2 à 3 % en 2025 sur l’ensemble du territoire.

Depuis le 1er janvier 2024, les prix ont déjà augmenté de 0,5 % sur toute la France, bien qu'ils soient restés relativement stables ces derniers mois. Même dans les 10 plus grandes villes de France, après une légère baisse de -0,1 %, les prix se maintiennent.

Nous voilà donc à un moment assez unique, où les prix de l'immobilier n’ont pas encore augmenté mais la dynamique est clairement positive pour accéder à un crédit immobilier. C’est donc le moment idéal pour acheter avant que les prix ne repartent de plus belle !

Un secteur en attente de réformes gouvernementales

Si l'immobilier semble profiter de quelques éclaircies, de nombreuses questions restent en suspens. Entre la pénurie de logements et un secteur de la construction à bout de souffle, le gouvernement doit réagir rapidement pour relancer la dynamique.

En fin d’année 2024, plusieurs pistes de réforme étaient sur la table, mais l’incertitude demeure, notamment pour le secteur de la construction. Un amendement au projet de loi de finances 2025 avait ouvert la voie à l’utilisation du PTZ pour financer aussi bien des logements neufs collectifs que des maisons individuelles pendant trois ans, une belle opportunité pour les acheteurs. Mais avec la chute du gouvernement Barnier, les réformes sont en pause, et l’attente est de mise.

Norbert Fanchon, président du groupe Gambetta, qui voyait ces propositions comme “une excellente nouvelle pour le logement neuf” au même titre que de nombreux professionnels, devra donc attendre. Guillaume Martinaud, président de la coopérative Orpi, résume, de son côté, la situation : “On ne pourra pas avoir une reprise durable du marché immobilier sans une stabilité politique.”

Dans ce contexte, la transition énergétique, priorité affichée par l’État, doit trouver un équilibre pour ne pas brider davantage le marché. Si des mesures, telles que l’interdiction de la location des biens aux DPE les plus bas (G et F en 2028), montrent clairement l’ambition de cette politique, la réalité des aides à la rénovation, comme Ma Prime Rénov, s'avère plus nuancée, avec une baisse des montants accordés.

Valérie Létard, ministre de l'aménagement du territoire et de la décentralisation, chargée du logement avait d'ailleurs fait plusieurs propositions sur les passoires thermiques, tout comme Gabriel Attal qui ambitionnait un “choc d’offre”.

Malgré le flou ambiant, un vent d’optimisme souffle chez les professionnels : selon un sondage réalisé par Orpi en janvier 2025, 71,3 % de leurs agents immobiliers se disent confiants quant à l’évolution du marché immobilier 2025.

Malgré ces incertitudes, les opportunités demeurent concrètes, mais elles ne resteront pas éternellement. Le début de l’année 2025 pourrait bien être une chance à saisir avant que le cycle des hausses de prix ne redémarre.

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