PTZ, frais de notaire… Comment la motion de censure bouleverse l’immobilier ?
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Coup de théâtre pour l’immobilier : le 4 décembre dernier, l’Assemblée a voté une motion de censure, entraînant la chute du gouvernement de Michel Barnier. Une annonce qui pourrait freiner l’élan d’un marché immobilier tout juste en voie de reprise. Les professionnels, qui plaçaient de grands espoirs dans les mesures phares du projet de loi de Finances 2025, se retrouvent face à une incertitude totale. Mais alors, quelles conséquences pour le secteur ? Décryptage.
PTZ élargi : une promesse en suspens
Bien que cette mesure ait été rejetée pour l’instant, elle pourrait être réexaminée, même après la chute du gouvernement, selon les discussions parlementaires. Si un nouveau budget n’est pas adopté, elle pourrait disparaître, obligeant ainsi de nombreux ménages à revoir leurs projets d’achat. Même si cette réforme a été largement saluée par la classe politique, beaucoup d’incertitudes demeurent et son adoption reste suspendue aux décisions du prochain gouvernement.
Frais de notaire : vers un sursis ?
Mais attention, rien n’est encore joué. Si le prochain gouvernement décide de relancer cette proposition, l’augmentation des frais de notaire pourrait bien être mise en place dans les mois à venir.
Fiscalité des meublés : une réforme en pause
Si cette réforme, soutenue par une grande partie de la classe politique, est actuellement en suspens, elle pourrait bien revenir sur le devant de la scène dès la mise en place du nouveau gouvernement. Affaire à suivre !
Calendrier « Climat » : un répit pour les passoires énergétiques ?
Avec la suspension des réformes, les propriétaires de passoires énergétiques respirent temporairement, mais la situation reste ambiguë. La balle est désormais dans le camp du prochain gouvernement, qui devra apporter des réponses claires.
Nous avons le sentiment que nous venons encore de perdre quatre mois à un moment où la reprise du marché reste fragile. Cette situation risque de générer encore de l’attentisme de la part des acheteurs, qu’ils soient primo, secundo-accédants ou investisseurs car ils ont besoin de visibilité et de confiance en l’avenir pour se projeter sur un achat immobilier
MaPrimeRénov’ et Pinel : des dispositifs fragilisés
Quel avenir pour le marché immobilier ?
Si beaucoup espéraient des actions concrètes pour revitaliser le secteur, une certaine prudence risque désormais de s’installer. Toutefois, tout n’est pas perdu. Un nouveau gouvernement pourrait remettre en place les réformes nécessaires pour renforcer la confiance des acheteurs et des investisseurs et redonner une réelle dynamique au marché.
La grande question reste : le prochain gouvernement parviendra-t-il à établir un climat de confiance et à relancer un marché immobilier affaibli ? Les semaines à venir s’annoncent cruciales.