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  5. Taux immobiliers : on sait comment ils vont évoluer d'ici la fin du mois
Si vous suivez l'actualité des taux immobiliers comme le cours de votre cryptomonnaie préférée, on a une nouvelle à vous annoncer. Les indicateurs qui font la pluie et le beau temps sur les taux de crédit nous envoient des signaux et - spoiler alert - ces derniers sont positifs. On vous explique pourquoi ça sent plutôt bon pour la fin du mois.

Des mesures choc qui chamboulent les bourses…

Il y a quelques semaines, on vous a annoncé un petit soubresaut côté taux immobiliers. Une mini-hausse confirmée en début de mois et liée aux tensions géopolitiques et à leurs répercussions sur les marchés financiers.

L’actualité étant aussi rythmée qu’une bonne série Netflix (ou France TV, si vous êtes en plein boycott), chaque jour nous propose son lot de rebondissements. Ainsi, vous le savez sans doute, les bourses mondiales sont sans-dessus-dessous depuis les dernières annonces de Donald Trump, à savoir l’imposition de droits de douane supplémentaires sur les importations venues à peu près du monde entier (on ne plaisante pas, même les îles Heard-et-McDonald, à deux pas de l’Antarctique et peuplées uniquement de Manchots, sont concernées). Sur les plateaux télé comme sur les réseaux sociaux, les médias comme les experts évoquent déjà le risque de récession - américaine, pour sûr, mais aussi mondiale.

On a vu climat économique plus propice aux investissements de toute sorte... Mais, car il y a un mais, cette situation n’a pas que des répercussions négatives. On vous explique.

… et qui profitent aux placements sûrs

On l’a vu le mois dernier, l’instabilité engendrée par les décisions prises au sein du bureau ovale a causé la hausse d’indicateurs clés sur les marchés, comme les OAT (obligations assimilables au trésor, soit des morceaux de la dette française) ainsi que le Mid-Swap 7 ans. C’est cette fébrilité qui a conduit les banques nationales à revoir leur grille de taux à la hausse en avril.

Mais voilà que quelques semaines plus tard, la situation s’inverse : on observe des signes de stabilisation voire de légère baisse. Or, ces indicateurs sont un peu comme le thermomètre des taux immobiliers. Quand ils baissent, les banques peuvent se refinancer moins cher et donc proposer des taux plus attractifs aux emprunteurs.

Pourquoi l’OAT baisse ?

Pourquoi, alors que les bourses dévissent, ces indicateurs voient leur taux diminuer ? La mécanique est simple. En période troublée, les investisseurs préfèrent retirer leurs actifs des placements risqués, pour se reporter sur des options plus sûres, comme les obligations d’État. Plus la demande est forte pour ces obligations, plus leur taux baisse. Et voilà comment l’instabilité actuelle des marchés profite à l’OAT.

Du concret pour la fin du mois

Ces signaux positifs devraient se traduire par de nouvelles grilles de taux plus attractives, observe-t-on chez Pretto, notamment chez le Crédit Commercial de France (CCF) et d'autres établissements bancaires d'ici 2 à 3 semaines.

"Les banques qui se refinancent principalement sur les marchés [les banques nationales ndlr] seront les premières à ajuster leurs barèmes à la baisse. C'est une excellente nouvelle pour les emprunteurs qui ont un projet d'achat immobilier", explique Pierre Chapon, président de Pretto.

Notre conseil pour la fin du mois

Si vous avez un projet immobilier en cours, c'est le moment d'affiner votre dossier. Les banques restent sélectives, mais avec des taux qui s'annoncent plus attractifs, votre capacité d'emprunt pourrait s'améliorer. Notre recommandation ? Comparez les offres et n'hésitez pas à vous faire accompagner pour optimiser vos chances d'obtenir le meilleur taux possible.

Et si vous voulez être sûr de ne pas rater le coche, vous pouvez dès maintenant faire une simulation pour connaître votre capacité d'emprunt et vous tenir prêt quand les nouveaux barèmes seront appliqués.

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