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Coût d'un crédit immobilier

Crédit immobilier : 5 choses (en plus du taux) à négocier pour économiser sur votre crédit

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Ingrid Servaes
Rédigé le 31 mars 2025
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Avec l’amélioration des conditions d’emprunt et la concurrence accrue entre les banques, c’est le moment idéal pour négocier son crédit immobilier. Mais saviez-vous qu’en plus de négocier votre taux d’intérêt, il existe plusieurs leviers pour alléger la facture finale ? Frais annexes, conditions de remboursement, modulation des mensualités… Voici 5 astuces incontournables pour optimiser votre financement et faire de belles économies.

#1 Plus d’apport, moins d’emprunt

Un bon dossier de prêt, c’est un peu comme une recette réussie : tout repose sur les bons ingrédients. Et l’un des plus importants, c’est l’apport personnel !

L’apport, c’est la somme que vous investissez dans votre projet sans passer par l’emprunt. Il doit représenter au minimum 10 % du montant de l’achat (ce qui correspond généralement aux frais de notaire et aux frais de garantie). Si cet apport est plus élevé, par exemple grâce à un don familial.), le montant emprunté, et donc le montant des intérêts, sera plus faible. En négociant un taux avantageux et en réduisant la durée d’emprunt, l’opération peut se révéler très intéressante !

#2 Frais de dossier : une dépense souvent évitable

Quand on parle de prêt immobilier, on pense souvent au taux, mais on oublie parfois les frais annexes… et notamment les frais de dossier. Ces frais, facturés par la banque pour l’analyse et le traitement de votre demande, varient généralement entre 500 et 1 000 €. La bonne nouvelle ? Il est courant que la banque fasse un geste pour réduire leur montant, surtout si votre profil lui paraît attractif et qu’elle souhaite nouer une relation de confiance avec vous.

Plus votre dossier est solide (apport conséquent, revenus stables, bonne gestion financière), plus vous avez de poids pour demander une réduction, voire une suppression totale de ces frais. Vous pouvez aussi jouer la carte de la concurrence en faisant établir plusieurs offres et en les mettant en compétition.

#3 Rembourser plus tôt, oui… mais sans frais !

Vous bénéficiez d’une rentrée d’argent et souhaitez solder une partie de votre prêt ? Attention aux indemnités de remboursement anticipé (IRA). La plupart des contrats de prêt prévoient des pénalités si vous remboursez tout ou partie du capital avant la fin prévue. Selon le Code de la consommation, pour un prêt à taux fixe, le montant des IRA est plafonné à six mois d’intérêts des sommes remboursées au taux moyen du prêt ou à 3 % du capital restant dû avant le remboursement anticipé.

Exemple
Si, pour un prêt à 2,5 %, votre capital restant dû s’élève à 50 000 €, vos IRA ne pourront dépasser 1500 € (soit 3 % du capital restant dû) ou 7500 € (6 mois d’intérêts). La banque appliquera le montant le plus bas des deux.

Pour éviter ces frais, pensez à négocier dès la signature du prêt une clause de remboursement sans pénalités. C’est d’autant plus important si vous envisagez une revente à moyen terme de votre bien.

#4 Négocier le report ou la modulation des mensualités

Personne n’a une boule de cristal pour prévoir l’avenir, mais mieux vaut anticiper les coups durs (comme des impôts plus élevés que prévu). C’est là qu’intervient la modulation des mensualités.

La plupart des banques permettent d’augmenter ou de réduire temporairement le montant de votre mensualité après un certain temps (généralement 12 à 24 mois). C’est une option précieuse qui peut vous aider à adapter votre budget en cas de baisse de revenus ou, au contraire, à rembourser plus vite si vos finances s’améliorent. Ces options ne sont pas systématiques et peuvent entraîner un coût supplémentaire. Mieux vaut négocier ces conditions avant la signature du contrat !

A noter
Même lorsque cette option est gratuite, la modulation a des conséquences sur le coût global du crédit : augmenter à la hausse diminue la durée du crédit et donc son coût. À l’inverse, moduler à la baisse augmente la durée du crédit, et donc la facture finale.

#5 Frais bancaires : comment alléger la note ?

Les frais de carte ou de tenue de compte sont des dépenses qui ne sont pas directement liées au crédit, mais qui ont une influence sur votre budget. Lorsqu’un client signe son contrat, il doit le plus souvent ouvrir également un compte courant dans l’établissement bancaire prêteur pour y domicilier son salaire. C’est donc le moment idéal pour négocier une baisse des tarifs, avec plusieurs centaines d’euros de gain à la clé.

Les banques affichent des tarifs dans leurs brochures, mais ces montants restent indicatifs. Il est possible par exemple, à l’occasion de la souscription d’un crédit, de négocier durant la première année une réduction de 50% sur la cotisation d’une carte bancaire ou encore d’obtenir une carte premium au tarif d’une carte classique.

En résumé

Bien négocier son prêt immobilier ne se limite pas au taux d’intérêt. En jouant sur plusieurs leviers (apport, frais annexes, conditions de remboursement), vous pouvez considérablement réduire le coût total de votre emprunt.

Vous avez un projet et vous souhaitez le concrétiser en toute sérénité ? Faites vous accompagner par des professionnels comme les experts Pretto qui vous accompagnent dans vos démarches. Avec notre simulateur de prêt gratuit et sans engagement, vous pouvez préparer votre projet en toute tranquillité et identifier les meilleures opportunités.

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