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Propriétaires : que déclarer aux impôts en 2025 ?

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Ingrid Servaes
Rédigé le 24 avril 2025
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Chaque année, c’est le même rituel : le printemps revient, les oiseaux chantent… et l’administration fiscale fait son grand retour. Et depuis 2023, tous les propriétaires ont une déclaration supplémentaire à remplir : l’obligation déclarative d’occupation des biens immobiliers Alors, que faut-il dire aux impôts ? Quelles sont les nouveautés de cette année ? On vous dit tout, pour une déclaration sans stress ni mauvaises surprises.

Pourquoi une obligation déclarative ?

Afin de “taxer correctement les contribuables”, le gouvernement a lancé le service « Gérer mes biens immobiliers » (GMBI) qui permet à tout propriétaire de renseigner qui occupe son ou ses logements, et si ces derniers sont loués, d’indiquer le montant du loyer. L’objectif est clair : permettre au fisc d’identifier les biens encore redevables de la taxe d’habitation (sur les résidences secondaires ou les logements vacants) ou de la fameuse TLV (Taxe sur les Logements Vacants). Le formulaire a été encore étoffé cette année pour limiter les erreurs de taxation.

Êtes-vous concerné par cette déclaration ?

Si l’un de ces cas vous concerne, alors oui, vous devez faire la déclaration (si vous ne le faites pas, vous risquez une amende de 150€ par bien) :

  • La situation de votre bien a changé entre le 2 janvier 2024 et le 1er janvier 2025 : déménagement, changement de locataire, passage d’un logement en résidence secondaire, mise en location ou vacance du bien…

  • Vous n’avez jamais rempli de déclaration pour un bien en votre possession.

  • Vous avez omis un changement l’année dernière (ça arrive même aux meilleurs).

Bon à savoir
Nouveauté 2025 : si vous louez ou occupez gratuitement une résidence secondaire, vous devez indiquer son adresse et le nom du propriétaire dans votre déclaration de revenus. Une case spécifique « location d’une résidence secondaire » a été créée cette année. Ne l’oubliez pas, même si cet appartement ne fait que 12 m² sous les toits de Paris.

Comment procéder ?

C’est simple (enfin, presque) :

  • Lorsque vous effectuez votre déclaration de revenus en ligne, vous pouvez signaler une évolution concernant un de vos biens immobiliers. Vous êtes alors dirigé automatiquement vers le service « Gérer mes biens immobiliers » au moment de signer votre déclaration.

  • À tout moment de l’année, vous pouvez aussi vous rendre sur le service en ligne « Gérer mes biens immobiliers », qui est accessible depuis votre espace personnel (ou professionnel si vous êtes une entreprise) sécurisé sur le site impots.gouv.fr
  • Des difficultés pour utiliser les outils numériques ? Vous pouvez faire imprimer le formulaire intitulé « Déclaration d'occupation des locaux par le propriétaire », téléchargeable sur le site des impôts. Une fois rempli, le formulaire doit être transmis à votre centre des finances publiques avant le 1er juillet.

Des précisions qui comptent (et qui peuvent vous éviter des taxes)

Votre locataire a quitté le logement ? Au contraire, vous avez mis en location un logement ? Vous avez fait de votre résidence secondaire votre résidence principale ? Dans tous les cas, ces changements doivent impérativement être déclarés. Mais attention, désormais, pas question de faire ça à la va-vite : il faudra indiquer l’adresse exacte du bien, sa nature (appartement, maison, etc.), sa surface, son usage (résidence principale, secondaire, location, vacance…), le type de location (meublée ou non, saisonnière ou longue durée), les dates de début (et éventuellement de fin) d’occupation, ainsi que l’identité des occupants.

Pourquoi tant de détails ? Parce qu’un logement mal renseigné peut vite se retrouver à tort dans la catégorie des biens imposables à la taxe d’habitation (sur les résidences secondaires) ou à la redoutée taxe sur les logements vacants (TLV ou THLV pour les intimes). Un oubli ou une erreur, et votre logement pourrait être taxé à tort !

Exemple
Vous possédez un logement vide, avec l’eau et l’électricité, mais sans les meubles indispensables à une vie décente ? Aux yeux du fisc, il est “vivable”... donc potentiellement taxable, sauf si vous précisez noir sur blanc qu’il est inutilisable pour cause de gros travaux à venir ou qu’il est voué à une démolition prochaine. Dans ce cas, vous pourriez être exonéré.

Déclarer vos biens immobiliers chaque année, c’est désormais aussi incontournable que de déclarer vos revenus. Avec quelques nouveautés en 2025, mieux vaut s’y prendre à temps pour éviter les erreurs. Et n’oubliez pas : chaque information compte. Ne bâclez pas votre déclaration sous prétexte que c’est un peu fastidieux…

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