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Ces 4 choses à ne pas omettre dans sa déclaration d’impôt

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Nelly
Rédigé le 17 avril 2025
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Le moment tant redouté est arrivé : depuis le 10 avril, la campagne des déclarations d’impôts est lancée ! Si cette dernière est déjà pré-remplie, il existe néanmoins des petites astuces pour ne rien oublier et éviter de perdre de l’argent (et ne pas prendre d’amende accessoirement…). Pour vous aider à optimiser votre situation fiscale, voici quatre points essentiels à vérifier attentivement avant d’appuyer sur le bouton “envoyer”.

La nouvelle déclaration immobilière est obligatoire

Oyé oyé ! Sachez que depuis le 1er janvier 2023, tous les propriétaires de biens immobiliers en France (qu’il soit vacant, meublé ou habité) doivent déclarer leur état d’occupation sur le site des impôts. Ladite déclaration, distincte de la déclaration de revenus, doit être effectuée en cas de changement de situation "au fil de l'eau", mais au plus tard le 30 juin de l'année suivant le changement.

Cette formalité, souvent méconnue, est pourtant cruciale : un oubli entraîne une amende de 150 € par logement non déclaré. Par ailleurs, dans les zones dites "tendues" — caractérisées par un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements — les propriétaires de logements vacants depuis plus d'un an au 1ᵉʳ janvier de l'année d'imposition sont soumis à la Taxe sur les Logements Vacants (TLV). Cette taxe est calculée sur la valeur locative cadastrale du bien, avec un taux d'imposition de 17 % la première année et de 34 % les années suivantes.

→ Exemple : Monsieur Cannelé, propriétaire d'un appartement vacant à Bordeaux, oublie de déclarer l'état d'occupation de son bien sur le site des impôts avant le 1ᵉʳ juillet. Résultat ? Il s'expose à une amende forfaitaire de 150 € pour non-déclaration. De plus, son appartement étant situé en zone tendue, il est soumis à la taxe sur les logements vacants (TLV). Pour une valeur locative annuelle de 10 000 €, la TLV s'élèverait à 1 700 € la première année. Ainsi, en négligeant cette formalité, Monsieur Cannelé pourrait devoir payer une amende de 150 € et une TLV de 1 700 €, soit un total de 1 850 €. Outch !

Les frais réels, l’astuce gagnante !

Connaissez-vous la déduction des frais réels ? Cette option fiscale permet de changer la donne en vous faisant économiser bien plus que l’abattement automatique de 10 % prévus par le fisc. Petit récap’ de son fonctionnement “traditionnel” : l’abattement forfaitaire de 10% est appliqué automatiquement par le fisc sur votre revenu brut imposable pour couvrir vos frais professionnels (déplacements, repas, outils professionnels, etc.), sans nécessiter de justificatifs. C’est pratique, simple… mais pas forcément avantageux !

→ Exemple : si vos dépenses réelles dépassent 10%, vous perdez de l’argent ! Eh oui, la déduction des frais réels vous permet de déclarer vos dépenses professionnelles réelles, sur justificatifs, pour les déduire de vos revenus.

Concrètement, pour un salarié avec un revenu brut de 30 000 €, l’abattement forfaitaire s’élève à 3 000 €. Mais s’il a dépensé 3 500 € en frais professionnels, opter pour les frais réels lui permet de réduire son impôt de 500 € supplémentaire. Malin, non ?

Le crédit d’impôt pour emploi à domicile

Autre niche d’économie souvent négligée au moment de la déclaration : le crédit d’impôt pour emploi à domicile. Vous employez une aide ménagère, une garde d’enfant ou des services de jardinage, un assistant pour personne âgée/malade/handicapée ? Vous pouvez bénéficier d’un crédit d’impôt de 50%. Attention tout de même, le prestataire doit être déclaré, soit via un organisme agréé comme le CESU (Chèque Emploi Service Universel), soit directement avec un bulletin de salaire.

→ Exemple : pour garder leur jumeaux, une famille emploie une nounou à domicile. Le coût annuel de cette nounou est de 8 000 €. Si les parents déclarent cette dépense via le CESU, ils pourront bénéficier d'un crédit d'impôt de 50 % sur cette somme, soit 4 000 €. Cela signifie que le coût réel de la nounou sera de 4 000 € par an, au lieu de 8 000 €. Avec un plafond de 12 000 € de dépenses par an, cela représente une économie potentielle de 6 000 €. Pas mal, n’est-ce pas ?

Les dons aux associations, une réduction d’impôts non négligeable

Autre niche fiscale fréquemment oubliée : les dons aux associations ! Sachez qu’en donnant à un organisme associatif, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 % du montant donné. Également, pour les organismes venant en aide aux plus démunis, la réduction s’élève à 75 %, dans la limite de 1 000 € de dons par an. Attention cependant : beaucoup de personnes oublient de profiter de cette réduction, notamment lorsqu’elles donnent ponctuellement sans conserver leurs reçus fiscaux (les têtes de linotte, on vous voit). Veillez donc à bien garder les justificatifs émis par les associations pour les joindre à votre déclaration d’impôts.

→ Exemple : Par exemple, un don de 100 € à une association caritative vous coûte réellement seulement 25 € après déduction fiscale.

Flash crypto

Les dons effectués en cryptomonnaies deviennent également éligibles à la réduction d’impôt ! Une excellente nouvelle pour les investisseurs en actifs numériques qui souhaitent soutenir une cause tout en réduisant leur fiscalité. Si vous possédez des crypto-actifs, pensez-y pour optimiser vos dons !

  • Même si vous n’avez pas vendu d’actions ou de cryptomonnaies en 2023, il peut être judicieux de déclarer vos moins-values. En effet, ces pertes peuvent être reportées et imputées sur les plus-values futures, réduisant ainsi votre imposition dans les années à venir. Par exemple, une perte de 5 000 € cette année pourra compenser un gain équivalent dans cinq ans. Cette stratégie est souvent ignorée par les petits porteurs, qui pensent que seules les plus-values doivent être déclarées.
Pour aller plus loin : Déclaration en retard que faire

Parce qu’on ne pourra pas y échapper trop longtemps… autant ne pas tarder à se lancer dans sa déclaration, avec les bonnes informations en main ! Propriétaires de biens immobiliers, plusieurs astuces financières existent pour payer moins. N’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels pour demander des conseils adaptés à votre situation financière !

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