Elle emménage au-dessus d’une love room sans le savoir
Si vivre en harmonie avec ses voisins n’est jamais chose évidente, elle l’est encore moins dans le cas d’Elina Rose. Podcasteuse et influenceuse, cette jeune trentenaire a vu sa vie bouleversée du jour au lendemain lorsque son voisin du dessous a décidé de faire de son appartement… une love room. Dessous d’une situation rocambolesque.
Quand la vie en copropriété tourne au cauchemar
L'histoire a fait le buzz sur les réseaux sociaux avant d’arriver jusqu’à nous. Alors que jusqu’ici Elina Rose vivait des jours paisibles dans son appartement strasbourgeois, tout bascule un après-midi de mars 2024 quand elle entend pour la première fois des bruits… disons, intimes de ses voisins. Persuadée dans un premier temps qu’il s’agit de simples nuisances de voisinage, elle déchante vite en réalisant que ces nuisances sont loin d’être occasionnelles et s'avèrent bien plus pimentées que prévu.
Des nuisances au harcèlement
Si plusieurs fois Elina partage les rebondissements de sa situation sur les réseaux sociaux, d’autres voisins ne tardent pas à se plaindre eux aussi des nuisances et vont même jusqu’à accuser à tort la podcasteuse. Selon eux, les bruits viendraient de chez elle et ils sont nombreux à la prendre à partie dans les parties communes. Des attaques et des plaintes à son encontre auxquelles elle répond à coup de cadeau plutôt olé olé issus de ses collaborations commerciales.
En guise de représailles, Elina décide de réagir à sa manière en filmant des sessions de danse folklorique en talons quand le bruit devient trop gênant. Mais rien n’y fait. À bout, Elina suit les conseils de sa communauté et fait intervenir un huissier de justice en astreinte pour constater les bruits.
Le syndic est comme un gardien de la tranquillité au sein de la copropriété. Il sensibilise chacun à ses droits et devoirs. Il est même en capacité d'enclencher des actions légales si nécessaire.
Ce n’est qu’après des mois de batailles que le travail d’Elina porte ses fruits : le syndic reconnaît enfin son erreur et lui présente ses excuses. Le voisin, dont l’activité était secrète jusqu’ici est finalement démasqué par sa famille et déménage. Quelques semaines plus tard, lui envoie un cadeau pour lui demander de retirer sa plainte.
Mais en ligne, le harcèlement se poursuit. Des inconnus enragés par l’affaire se lâchent : insultes, messages intrusifs et comportements malveillants s’accumulent, envahissant sa vie privée autant que ses réseaux sociaux. Aujourd’hui, Elina semble avoir retrouvé la quiétude mais reste marquée.. Elle cherche d’ailleurs à devenir propriétaire d’une maison - pour s’épargner ce genre de voisinage.
Si l’histoire d’Elina a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, elle n’est pas la seule dans cette situation. Mais quels sont les recours possibles dans ce cas ?
Faire intervenir un huissier pour constater les nuisances. Demander une médiation via le syndic. Déposer une plainte en cas de nuisances graves qui violent le règlement de copropriété.
Et quand on veut acheter ? Imaginez trouver le bien de vos rêves mais devoir supporter le groupe de métal de la fille de vos voisins ? Mieux vaut être prévenu avant de signer le compromis de vente et de subir une mauvaise reprise de Back to Black.
Pour garantir que votre home sweet home vous offre la tranquillité que vous attendez, pensez à visiter à différentes heures de la journée et à observer les bruits du voisinage, vérifiez aussi la qualité de l’isolation phonique lors des visites. Et n’hésitez pas à interroger les habitants de l’immeuble, afin d’en savoir plus et vous éviter ce genre de mésaventure.