Adieu la ville, bonjour la campagne : leur surface de logement a explosé sans dépenser plus

Alors que le Salon de l’Agriculture bat son plein à Paris, chez Pretto, on a voulu donner la parole à ceux qui ont décidé de prendre, littéralement, la clé des champs. Un changement de vie entrepris par des milliers de Franciliens chaque année. Plus de nature, plus d’espace… mais aussi un bond en avant en termes de pouvoir d’achat immobilier.

“Avant, le soir j’entendais le RER passer. Maintenant, ce sont les tracteurs !”. Il y a quelques mois, Cassandre et sa petite famille originaire de banlieue parisienne ont quitté le département de l’Essonne pour s’installer en Eure-et-Loir, à 20 kilomètres de Chartres. Plus besoin pour eux de se rendre au Salon de l’Agriculture pour voir des bêtes à cornes, désormais, ils vivent entourés de champs et leurs voisins sont des moutons. Un changement de vie avant tout guidé par le besoin de nature, mais aussi par le gain d’espace.

Et eux qui voulaient des mètres carrés en plus ont été servis ! “La maison fait presque 400 mètres carrés sur deux niveaux. Au début, j’avais mis l’annonce de côté car je trouvais ça vraiment trop grand et je ne pensais même pas visiter. Mais après avoir vu des biens de 150, 200 m2, je me suis rendu compte qu’on aspirait à plus, pour recevoir famille et amis. Bon là on a largement de quoi ouvrir une maison d’hôtes !”

Surtout, en quittant la région parisienne, le couple a vu son pouvoir d’achat dopé.

En faisant le choix de s’installer à 100 km de leur précédent domicile, ils ont multiplié leur surface par 4, sans augmenter leur budget. Gain à la clé : plus de 150 m2 en capacité d’achat.

À 100-200 km de Paris, les prix sont souvent divisés par deux, voire par trois dans certaines zones rurales.

• +7 % sur les biens de consommation à Paris par rapport à la province.

• +21,4 % sur les dépenses d’eau, d’électricité et de chauffage.

• +30 % sur le coût des transports du quotidien (essence, abonnements…).

À l’arrivée, le budget global du foyer s’en trouve allégé, laissant plus de marge pour les loisirs, les vacances… ou un projet immobilier plus ambitieux.

Déménager en province pour un plus grand logement, oui, mais attention, tout n’est pas forcément rose dans la vie au vert.

“On a longtemps repoussé le fait de s’acheter un second véhicule, désormais ça devient obligatoire. Là où on vit, pas de crèche, alors c’est nounou obligatoire. Et puis le TER, ça a aussi un coût, en comparaison de mon ancien pass Navigo”, tempère Cassandre.

Mais c’est pour elle un faible coût à payer en comparaison de la qualité de vie dont elle profite désormais. “Je dirais qu’un tel changement de vie, ça ne peut pas être seulement guidé par le gain d’espace, parce qu’il y a un revers à la médaille, comme toujours. Il faut vraiment que ce soit un projet de vie. On voulait vraiment un changement de rythme. Un environnement plus calme, moins de stress, plus de nature pour nos enfants. Si c’est juste pour une question d’argent, ça ne vaut pas forcément le coup.”

Les points à considérer avant de partir :

• Vérifier l’accessibilité aux transports si on continue de travailler en Île-de-France.

• Anticiper les besoins scolaires (crèches, écoles, collèges).

• Évaluer les services médicaux à proximité (médecins, hôpitaux).

• Comparer le coût des transports (TER, essence, péages).

Vous envisagez de déménager et pourquoi pas de quitter la région parisienne ? Notre outil Pretto Search agrège toutes les annonces immobilières en temps réel et vous aide à calculer votre capacité d’achat en fonction de votre situation et de la zone géographique.